Le roman The Cellar, de la Britannique Natasha Preston, est paru en français au printemps sous le titre La Cave. L’auteure tisse une intrigue à la fois psychologique et criminelle qui met en scène un psychopathe qui kidnappe quatre filles pour se créer «une famille idéale».
Quelques références indiquent que l’histoire se passe en Angleterre, près de Londres, mais l’action se déroule principalement dans une cave anonyme, d’une propreté maladive, ornée de quatre vases de fleurs: Violette, Rose, Iris, Lilas. Ce sont les noms que le psychopathe a donnés à ses victimes.
La pièce a presque une atmosphère chaleureuse, qui détonne «dans la cave d’un taré». La dernière victime est Summer Robinson, 16 ans, qui devient Lilas. Contrairement à ses consœurs, elle n’accepte pas, intérieurement, de «vivre dans cette cave [car] c’est pire que la mort».
Chaque chapitre a une voix narrative, le plus souvent celle de Summer, mais aussi parfois celle de Lewis, son petit ami, ou celle de Trèfle, le psychopathe qui a un ego surdimensionné.
Dans son enfance et adolescence, Trèfle a été considéré par sa mère comme un incapable, un loser, un fils pathétique. Il veut lui prouver, même si elle est décédée, qu’elle se trompait. Pour se faire, il piège des prostituées et les assassine. Il ne se considère pas comme un tueur, mais plutôt comme «à la fois juge, juré et bourreau».