Quoi de mieux pour comprendre l’histoire, la culture et la créativité des Premières Nations qu’en les faisant passer derrière la caméra? C’est à travers une série de 14 courts-métrages, présentée en fin de semaine dernière en marge de son mini-festival Spécial Québec, que Cinéfranco a décidé de mettre à l’honneur la créativité autochtones.
14 petits films souvent touchants, parfois drôles. Entre réalité et fiction, tous étaient criant de vérité.
On peut notamment mentionner La piste d’atterrissage – Déraciner une nation, qui, grâce au monologue d’une jeune fille Anishnabe, critique implicitement la culture occidentale et l’occupation de certaines espaces naturels par les forces militaires. Cette piste d’atterrissage abandonnée devient alors la métaphore par laquelle la jeune Anishnabe aborde la coupe à blanc et ses impacts sur le mode de vie traditionnel de sa famille.
Ou encore le mini-documentaire Blocus 138 – La résistance innue, qui filme une manifestation innue sur la route 138 lors de la journée du 9 mars 2012. Nous comprenons alors les préoccupations des Autochtones qui se demandent quel héritage et quelle terre ils laisseront à leurs enfants et aux générations futures.