L’écrivain anglo-soudanais Jamal Mahjoub publie sous le pseudonyme de Parker Bilal. Il parle six langues, dont le français, et son tout dernier roman s’intitule Le Caire, toile de fond. Ce polar illustre assez bien que le monde de l’art peut être «un business à haut risque».
C’est chose bien connue que des œuvres d’art apparaissent et disparaissent avec une infaillible régularité. L’œuvre en question dans ce polar est «La Tour des chevaux bleus», toile d’une valeur inestimable de l’expressionniste allemand Franz Marc. Elle a été confisquée par les nazis dans les années 1930.
Le tableau en question existe vraiment et son dernier propriétaire connu a été nul autre qu’Hermann Göring. Depuis 1945, la toile reste cependant introuvable, ce qui donne libre cours à tout fantasme ou toute fantaisie de la part de l’auteur. Pour pimenter son intrigue, Bilal imagine divers subterfuges et rebondissements dignes d’un Michael Connelly.
Colonel irakien
Dans le roman, le colonel irakien Khadim al-Samari est soupçonné d’avoir volé le fameux tableau à Bagdad et de l’avoir clandestinement introduit en Égypte. Ce colonel spécialiste d’assassinat par la torture vend des objets d’art à des collectionneurs new-yorkais, voilà une combinaison assez bizarre.
Sa capture vaut trois millions de dollars. Un collectionneur d’art égyptien engage le détective privé Makana pour retrouver le colonel et l’œuvre. Makana est certain de croiser l’Iraquien un jour; reste à savoir ce qu’il fera alors de lui…