Première finale torontoise de «Ma thèse en 180 secondes»

Qui représentera l'Ontario français à Montréal le 10 mai?

affiche finale torontoise ma thèse en 180 secondes
Une première finale régionale de «Ma thèse en 180 secondes» à Toronto. Photo: Lévy L Marquis
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Publié 15/03/2023 par Dorian Vidal

Résumer un sujet complexe en quelques secondes, voilà une tâche difficile qui est parfois nécessaire. C’est la formule du concours Ma thèse en 180 secondes. En trois minutes, un doctorant doit présenter l’entièreté de son projet de recherche, dans des termes simplifiés, en trois minutes.

Pour la première fois depuis la reprise de Three Minute Thesis par l’Acfas en 2012, l’Université de Toronto organise la semaine prochaine sa finale régionale, en vue de la finale nationale du 10 mai prochain à Montréal.

Le public est invité à entendre les présentations de huit candidats ce mardi 21 mars au Collège Massey, à partir de 17h30.

Sous l’égides de l’Acfas-Toronto

C’est l’Acfas-Toronto qui s’est chargée de cette activité. Un «comité de cinq étudiants motivés» a été formé, explique Linda Cardinal, professeure et vice rectrice adjointe à la recherche à l’Université de l’Ontario français (UOF). Ce groupe s’est ensuite réunis de façon régulière depuis le début de l’automne dernier.

CRCCF
Linda Cardinal.

Lors de la demi-finale du 21 mars, ce sont des étudiant.e.s aux études post-secondaires de tout l’Ontario qui pourront rivaliser. En ce qui concerne la sélection torontoise, elle concerne également les «étudiant.e.s du niveau collégial», et notamment celles et ceux de la Cité.

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Après évaluation du jury, 1 500 $ en prix seront remis aux lauréats. C’est le vainqueur de la catégorie «Doctorat» qui sera invité à participer à la finale canadienne.

Formation de haut niveau

Les candidats ont pu également bénéficier d’une formation complète. Après une séance d’information sur le concours Ma thèse en 180 secondes,  l’ensemble des candidat.e.s ont assisté à une «formation en communication scientifique», des cours donnés par la communicatrice Sophie Malavoy.

Ma thèse en 180 secondes
Jean-François St-Arnault.

Jean-François St-Arnault, doctorant en traduction à York et connaisseur pratiquant du monde du théâtre, a pu fournir aux quelques étudiant.e.s des «trucs sur comment s’exprimer en public, en particulier sur une scène».

Compte à rebours enclenché

Si «fébrilité» et excitation se mélangent, à moins d’une semaine du jour J, l’équipe est globalement satisfaite de cette expérience. «Pour le moment, le déroulement se passe bien», nous dit Linda Cardinal. Il faudra faire un bilan à la suite du concours, et voir si une deuxième édition semble envisageable pour l’année prochaine.

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En tout cas, comme l’affirme Linda Cardinal, l’organisation d’une nouvelle finale à Toronto est plus que souhaitée. L’objectif sera tout de même «d’élargir le recrutement», mais aussi de faire plus de bruit, en partageant les affiches dans un plus grand nombre d’universités de Toronto, et des environs.

La suite dans le viseur

L’ambition fait tout. L’UOF souhaite «devenir un lieu de ralliement des étudiant.e.s francophones et francophiles de l’ensemble des universités du Centre-Sud-Ouest de l’Ontario». Ce concours est alors une plateforme pour l’université, mais aussi et surtout pour les étudiant.e.s.

visuel pour les réseaux sociaux de la finale torontoise de ma thèse en 180 secondes
Finale torontoise de Ma thèse en 180 secondes, le 21 mars au Collège Massey.

L’Université de l’Ontario français se prépare à la finale régionale de Ma thèse en 180 secondes du 21 mars prochain. Linda Cardinal attend avec impatience de «découvrir les recherches de cette relève».

Tous ces doctorants ont besoin du soutien de la communauté, et c’est justement l’objectif même de ce concours. Faire comprendre au plus grand nombre un projet de recherche, dans l’espoir de faire avancer la recherche.

Les candidat.e.s sont:

  • Paul Deguire, Université de Guelph, maîtrise en physique.
  • Sandhya Mylabathula, Université de Toronto, doctorat sur les commotions cérébrales.
  • Sara Youssef, Université de Toronto, maîtrise en littérature.
  • Alexandra Alissa Novitchkova, Université métropolitaine de Toronto (anciennement Ryerson), doctorat sur la communication et la culture.
  • Diane Kolin, Université York, doctorat en musique et musicologie.
  • Joane Wardan, Collège La Cité, biotechnologie.
  • Philippe Lukusa kanyinda, Collège La Cité, bio-innovation.
  • Moutsouka Marthache Monvoeux, Collège La Cité, biotechnologie (maladie d’Alzheimer).

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