Les parents le savent bien: les tout-petits ne respectent pas toujours les interdictions. Mais est-il exact que leur cerveau ne comprend pas la négation?
Deux étapes: déjà trop
C’est la psychothérapeute française Isabelle Filliozat qui a popularisé ce concept en 2011, dans son livre J’ai tout essayé.
Selon elle, le cerveau du tout-petit ne traiterait pas bien la négation parce que cela nécessite deux étapes distinctes: construire l’image mentale, puis la nier. Ce processus serait trop complexe pour un jeune enfant.
Par conséquent, si son parent lui dit «ne mange pas ce bonbon», il comprendrait «mange bonbon».
Éviter les négations
C’est dans cette logique que certains sites d’éducation proposent d’éviter les négations pour rendre les consignes efficaces.