Les femmes francophones du Grand Toronto peinent à trouver une indépendance financière, notamment à cause d’un marché financier complexe qui abuse de leur méconnaissance et leur vend parfois des produits financiers inutiles ou mal adaptés à leurs besoins.
C’est ce que nous apprend la recherche ESSOR : Collaborer pour la préparation financière des femmes d’Oasis Centre des femmes, qui a enfin donné de premiers résultats, après un travail de deux ans mené avec sept organismes: La Maison, le Conseil scolaire Viamonde, la Société économique de l’Ontario (SÉO, ancien RDÉE), le conseiller financier Rajiv Bissessur, le Centre francophone de Toronto (CFT) et le Mouvement ontarien des femmes immigrantes (MOFIF).
Ce mardi 5 décembre, c’est la présidente du MOFIF, Fayza Abdallaoui, agente à la préparation à l’emploi pour l’enquête, accompagnée de représentants et représentantes de chaque organisme, qui présentait ces résultats au Collège Boréal, au cours d’une journée sur le thème de la «littératie financière».
«La littératie financière… c’est un concept compliqué, ça ne parle pas vraiment, il faut trouver d’autres termes, plus concrets», considère Marine Hascoët, directrice du Service Emploi du CFT.
Éducation financière
La littératie financière désigne en fait l’éducation financière, comme on peut l’enseigner à l’école, mais aussi dans des ateliers réservés aux adultes.