Tricher pour obtenir une meilleure note dans son travail de fin de session est peut-être une tradition vieille de plusieurs siècles. Mais des services en ligne qui s’en font une spécialité rendent la chose plus facile que jamais.
Une équipe australienne a conclu que 6% des 14 000 étudiants interrogés dans huit universités de ce pays avaient cédé à la tentation (les étudiants s’étaient fait garantir l’anonymat) et que la plupart d’entre eux avaient triché plus d’une fois.
Autant les étudiants de premier cycle que ceux des cycles supérieurs seraient «à risque».
La communauté scientifique, souvent sous pression à «publier ou périr», devrait commencer à admettre qu’elle n’est pas immunisée contre cette pratique, écrit l’une de ces chercheures, Tracey Bretag, dans une lettre publiée récemment par la revue Nature.
Examens, articles et conférences sur demande
Son propre pays avait été marqué en 2015 par le scandale «MyMaster», où il avait été révélé que des centaines d’étudiants dans une dizaine d’universités avaient payés au moins 108 000 $ US à un «service» qui leur fournissait des travaux écrits sur demande ou des réponses à des tests en ligne.
Et une recherche Google rapide révèle l’existence de services de «ghost-writing» pour chercheurs, dont certains offrent d’écrire des mémoires au complet, des conférences, des articles pour revues scientifiques et des demandes de subvention.