Pluie en Grande-Bretagne: « Assez! », s’insurge The Times

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Publié 16/07/2012 par Raphael Satter (The Associated Press)

à 14h02 HAE, le 14 juillet 2012.

LONDRES – « Trop c’est trop ». Le vénérable quotidien londonien The Times publie ce samedi un éditorial inhabituel pour dénoncer… le mauvais temps qui empoisonne depuis des semaines la vie des Britanniques.

« Notre position est claire comme de l’eau de roche. Nous sommes contre cette météo. Il doit s’arrêter de pleuvoir, et vite », affirme The Times. Depuis plusieurs semaines, pluies torrentielles et inondations se succèdent presque quotidiennement au Royaume-Uni, avec 75 bulletins d’alerte pour la seule journée de samedi.

D’après l’Office national de météorologie, le courant-jet pourrait être en partie responsable de la situation. Appelé également jet-stream, c’est un flux d’air de quelques centaines de kilomètres de large circulant d’ouest en est, à grande vitesse et haute altitude.

Habituellement, ce courant-jet est situé durant les mois d’été au nord de la Grande-Bretagne, déviant les perturbations du pays. Cette année, cependant, le jet-stream ne bouge pas de sa position au sud du Royaume-Uni, « ce qui rabat droit sur nous » les dépressions, avec un record de précipitations en juin, selon le Met Office.

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Pis, se lamente « The Times », les récoltes de pommes de terre souffrent du mauvais temps, ce qui fait grimper le prix des frites, base du « fish and chips » (poisson et frites), plat traditionnel de la cuisine britannique. Et « quand la modicité légendaire du prix des frites est en jeu, le Times dit, ‘trop c’est trop' », tonne le journal.

Sarah Holland, porte-parole du Met Office, convient que la météo est décevante, même si « malheureusement nous n’y pouvons pas grand-chose ». D’après les prévisions, dit-elle, le temps devrait être plus clément pour les Jeux Olympiques, du 27 juillet au 12 août.

«Les régions sud (de l’Angleterre) vont probablement connaître des périodes de temps plus sec et ensoleillé» à partir de ce week-end, selon le Met Office.

Mais Londres 2012 ne ressemblera pas à Athènes en 2004 ou Pékin en 2008: «une longue période de temps chaud et ensoleillé paraît improbable», note le Met Office.

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