Pour la première fois, une compagnie privée est accusée d’avoir lancé des satellites sans y avoir été autorisée.
Mais cette affirmation, relayée ces derniers jours par le magazine IEEE Spectrum, entraîne immédiatement une question: qui a vraiment autorité là-dessus?
Comme il s’agit de satellites américains conçus par une compagnie américaine et destinés à des télécommunications qui serviront entre autres à des compagnies américaines, une autorisation de la Federal Communications Commission (FCC) des États-Unis semblait de rigueur.
De l’Inde en décembre dernier
Autorisation qui a été refusée en décembre 2017, un mois avant le lancement. Mais comme les quatre petits satellites ont été lancés depuis l’Inde par une fusée indienne, la juridiction devient plus floue.
Que ce soit ou non légal, il s’agirait de toute façon d’une première: les compagnies privées désireuses de mettre quelque chose en orbite se pliaient jusqu’ici à l’approbation de leur gouvernement — qu’il soit américain, français ou, à plus forte raison, russe ou chinois.