Le mouvement des «gilets jaunes» est un sujet sensible pour les Français vivant à Toronto, mais peu d’entre eux se risquent à en commenter publiquement les tenants et les aboutissants.
Ampleur exagérée?
Les médias représentent le seul moyen de suivre ce mouvement depuis le Canada. Pour Marion, ce n’est pas assez. Pour cette conseillère éditoriale, suivre l’actualité française est difficile et la situation est, selon elle, exagérée.
«Le peu d’images que j’ai vues donnaient l’impression que c’était la guerre civile. Or j’ai de la famille dans plusieurs villes de France et personne n’a semblé avoir sa vie bouleversée.»
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les réseaux sociaux ne jouent pas le rôle majeur qu’on leur attribue habituellement. En effet, les Français d’ici favorisent les informations directes qu’ils pensent plus fiables, comme l’avis de leur famille.
Mouvement horizontal
C’est également le cas du conseiller consulaire Marc Albert Cormier, élu centriste des Français de l’Ontario et du Manitoba, qui lui suit l’évolution de la situation grâce à la radio française et aux médias britanniques et américains.