Un Français de Toronto aux championnats du monde de poker

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Publié 13/01/2015 par Alix Forgeot

Le mois dernier, Christopher King, un enseignant français expatrié à Toronto, a participé aux finales de la Toronto Poker League pour tenter de se qualifier au PokerStars Caribbean Adventure, un festival qui se déroule ce mois-ci aux Bahamas.

Il est arrivé successivement 3e, 4e, 20e et 10e lors de ce tournoi, et n’a donc pas gagné son billet pour le Sud. Mais il s’est inscrit avec son équipe aux World Series of Poker qui auront lieu en juin prochain à Las Vegas.

Christopher King travaille dans une école francophone de la Ville-Reine. Son temps libre, l’homme de 44 ans le passe souvent à la Ligue de poker de Toronto.

Chaque semaine, ce club organise quatre tournois avec différents classements, dont celui du meilleur joueur des séries et un classement général de tous les tournois proposés par la ligue durant l’année. «Tu gagnes des points si tu arrives dans les cinq premiers, sur une cinquantaine de joueurs», explique Christopher King.

C’est parce qu’il est le grand gagnant de cette catégorie pour l’année 2014 qu’il a participé aux tournois finaux de la ligue en décembre.

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Passion

L’année dernière déjà, Christopher King décrochait un sésame pour aller aux championnats du monde à Las Vegas. «Sur 9800 joueurs, j’ai fini 1200e», se souvient-il.

Il faut dire que le poker constitue pour lui une affaire de longue date. L’enseignant a commencé à jouer au poker alors qu’il était encore en France, en 2002. À l’époque, il fait quelques résultats en ligne, mais ne gagne pas de titres officiels. Pourtant cela ne l’empêche pas de prendre goût au jeu, puisqu’en 2010 il aborde le «Texas Hold’em sans limite» en direct, et se perfectionne.

Il rejoint le Canada suite à une envie d’évasion, de découvrir un ailleurs. Son choix se porte sur Toronto où, depuis, il continue à parfaire sa façon de jouer au poker.

«Phénix»

La communauté de la Ligue de poker de Toronto, «la plus grosse de la ville», Christopher King la rejoint en 2011.

En trois ans, il apprend beaucoup et son jeu évolue considérablement. D’un style plutôt traditionnel, il passe à un style plus «agressif». «Plus tu progresses, moins tu joues en fonction des cartes», explique M. King. Aujourd’hui, il effectue ses coups «par rapport à sa position à la table, puis par rapport aux adversaires, avant de jouer en fonction des cartes».

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Une chose est sûre, il a su se faire une place au sein de la ligue, parmi les 900 licenciés. Certains le surnomment même «le phénix», s’amuse-t-il. «À quelques reprises, ça m’est arrivé de gagner en finale alors que je n’avais plus qu’un seul jeton!»

Objectif: Vegas

Au tournoi de décembre, le passionné de poker a joué selon ses habitudes, pour le plaisir, en se mettant «dans sa bulle», sans oublier d’apporter ses porte-bonheurs offerts par ses enfants: un pin de Yoda et une figurine de princesse qu’il met tout le temps sur ses cartes retournées.

Mais il relativise: «c’est un jeu, ce n’est pas mon boulot!»

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