Pensionnats autochtones… Je ne sais pas quelles sont vos croyances, mais s’il y a une chance qu’il y ait une vie après la mort et que je n’ai pas d’autre choix que de revenir, je veux être un caillou qui repose dans une rivière et rien de plus.
J’ai eu cette pensée il y a trois ans, mais je suis encore plus sérieuse maintenant. Les nouvelles concernant les corps d’enfants autochtones découverts en Colombie-Britannique et en Saskatchewan ont renforcé mon souhait de revenir sous forme de pierre (si j’ai le choix).
«They might not live for long, but it seemed that the Principal was determined that, with slate and chalk in hand… the children would die on the road to civilization.» – Dr. F. A. Corbett, un médecin de Regina qui a inspecté des pensionnats autochtones en 1920 et 1922.
Entassés dans des dortoirs insalubres
La main sur la poitrine, prenant de profondes respirations entre chaque anecdote de notre histoire canadienne, je suis restée réveillée tard, horrifiée.
J’ai lu que les écoles étaient surpeuplées, quel que soit le nombre d’élèves malades. Les enfants atteints de tuberculose étaient toujours dans le même dortoir que ceux qui n’étaient pas encore infectés.