Parmi les 60 nouveaux satellites de communication de la compagnie SpaceX, lancés le 6 janvier, il y en avait un qui était noir sur un côté. On devrait savoir d’ici peu si ça fait une différence pour les astronomes.
La «constellation» de SpaceX devrait compter, si la compagnie se rend jusqu’au bout de son projet, près de 1500 satellites, destinés à fournir une couverture Internet globale.
Reflets
Or, ces derniers mois, des astronomes ont fait part de leur inquiétude. Chacun de ces nouveaux satellites — et leurs panneaux solaires — est une source de reflets des rayons du Soleil. Avec des milliers de satellites de plus, l’astronomie pourrait en prendre un coup.
Peut-être même des dizaines de milliers de plus. Deux autres compagnies, l’américaine Amazon et la britannique OneWeb, prévoient aussi mettre en orbite leurs propres «constellations» au cours de la décennie.
L’objectif derrière ce «satellite noir» (DarkSat) est de comparer sa brillance avec celle de ses frères jumeaux, afin d’évaluer si les craintes des astronomes sont fondées.