Avec une douzaine de romans noirs à son actif, Patrick Senécal s’est fait une place dans le paysage littéraire québécois, à travers un genre bien particulier: le thriller d’horreur. Dans ses livres, l’auteur distille la part sombre de ses personnages dans une atmosphère où la violence se dispute au gore et à l’effroi.
Dans la presse, les critiques positives à l’égard de ses romans de manquent pas. «Sans imiter le style de King, Patrick Senécal parvient à susciter autant d’intérêt que le maître de l’horreur américain» pouvait-on lire il y a quelques années dans la revue Québec français.
Si son nom ne disait rien il y a dix ans, Patrick Senécal s’est depuis fait connaître du grand public, notamment au Québec, avec des romans comme Les 7 jours du Talion, adapté sur grand écran en 2010. Depuis la parution de son premier livre 5150 rue des Ormes en 1994, l’auteur a publié onze autres romans, ainsi que des nouvelles dans différentes revues. Il revêt régulièrement la casquette de scénariste, en écrivant les scenarii d’adaptations cinématographiques de ses romans ou encore le scénario d’un épisode de la série La Chambre No 13.
Jouer avec les émotions et les nerfs des lecteurs
Souvent qualifiés de thrillers d’horreur, les romans de Patrick Senécal plongent le lecteur dans un univers très sombre, où la peur et l’angoisse se mêlent à une violence parfois extrême.
Certains de ses romans empruntent également au genre du fantastique, comme Oniria ou Aliss inspiré d’Alice aux pays des merveilles, pour lequel il a remporté le prix Boréal en 2001.