Jeudi dernier, le musée de la chaussure Bata a accueilli quelque 80 personnes lors d’une soirée privée autour de l’œuvre d’art «aérienne» de Pascale Peyret, une initiative de l’Alliance française de Toronto.
Pour célébrer les 400 ans de la présence française en Ontario, mais aussi les 20 ans du musée, l’artiste parisienne a été designée pour créer Empreintes, une œuvre composée de chaussures de carbone suspendues par des fils transparents. «Je voulais montrer les traces que laissent nos pas, invisibles et réels à la fois», explique l’artiste en entrevue à L’Express.
C’est en décembre 2014, en visite pour la première fois en Amérique du Nord, que Pascale Peyret s’est inspirée des empreintes de pas laissées par nos ancêtres bipèdes présentées au musée Bata. «C’est impressionnant, je vous suggère d’aller voir ça au moins une fois! Pour ma part, ça a été l’essence même de mon inspiration pour Empreintes et ça m’a tout de suite aiguillé pour le projet.»
C’est à travers des recherches de longue haleine que l’artiste a pu mettre au point son œuvre. «C’était une vraie quête! Je me suis tournée vers des entreprises, des musées, des petites associations et internet pour me procurer différents modèles de chaussures et des matériaux spécifiques», raconte-t-elle.