En raison de la quarantaine, La Maison et la plupart des centres d’hébergement torontois pour femmes victimes de violence conjugale n’accueillent plus de nouvelles résidentes avec leurs enfants, afin d’éviter que ses résidentes et son personnel soient mis en situation de vulnérabilité.
Cependant, Jeanne-Françoise Mouè, la directrice générale de La Maison, assure que les 14 maisons d’hébergements travaillent conjointement avec la Ville de Toronto afin de trouver des logements alternatifs qui permettraient de sécuriser les femmes avec leurs enfants voulant quitter la situation de violence pendant le confinement.
«Pour celles qui ont pris et qui sont prêtes à quitter les situations de violence, il faut qu’elles appellent les maisons d’hébergement», précise Jeanne-Françoise Mouè. «De façon individuelle, nous allons trouver des solutions pour ces femmes afin de pouvoir les loger.»
Pour les autres victimes de violence conjugale se retrouvant dans une situation à risque, elle leur dit: «Appelez les lignes de soutien! Les personnes au bout du fil peuvent vous aider à développer un plan de sécurité et également vous donner de l’aide psychologique.»
Inquiétudes pour ses résidentes
Comme La Maison héberge plusieurs femmes et enfants sous un même toit, ils sont priés d’éviter toutes les situations de vulnérabilité notamment les promenades extérieures afin de rester en santé et en sécurité. Rester à l’intérieur toute la journée depuis plusieurs semaines, tout en ne connaissant pas la fin de ce confinement, joue beaucoup sur le moral des femmes et des enfants, relate la directrice générale.