Effectuant son premier pas en vue d’un retour vers la Lune, la NASA a annoncé récemment l’attribution de trois contrats à trois compagnies privées pour des missions robotisées censées avoir lieu d’ici deux ans.
Sauf que l’annonce est moins importante qu’elle n’en a l’air: essentiellement, la NASA vient de «louer» de l’espace sur des missions que ces trois compagnies avaient déjà au calendrier.
Par exemple, la firme Astrobiotic avait participé au concours Google Lunar X Prize, qui promettait 25 millions $ à la première compagnie privée capable d’envoyer un robot sur la Lune. Le concours s’est achevé l’an dernier sans gagnant.
18 charges utiles
Mais Astrobiotic y travaille toujours et prévoit un lancement à l’été 2021. Son alunisseur est censé transporter 18 «charges utiles», dont quatre de la NASA, vraisemblablement des instruments scientifiques. Son concurrent Orbit Beyond prévoit un lancement en septembre 2020.
Ce faisant, l’agence spatiale américaine confirme ce que les observateurs avaient noté depuis plusieurs années: une présence accrue du secteur privé dans l’espace (ou du moins, jusqu’ici, en orbite terrestre).