Si le projet d’Université de l’Ontario français à Toronto emballe les principaux intervenants de la francophonie ontarienne, il est loin de faire consensus lorsqu’on se met à discuter de ses programmes, de sa clientèle cible, de son envergure provinciale ou de ses relations avec les universités bilingues déjà en place.
C’est ce qu’on a pu constater ce mardi 6 mars à l’occasion du «Grand débat» organisé et diffusé devant public par Radio-Canada depuis l’atrium de sa tour de la rue Front, qui réunissait autour de cet enjeu politiciennes, universitaires et dirigeants d’associations.
Provincial ou régional ?
Faut-il une université qui se décomposerait en plusieurs «campus satellites» dans la province ou bien faut-il la centraliser à Toronto et laisser tranquilles les universités bilingues d’Ottawa et Sudbury?
Luc Bussières pense que l’on doit «pouvoir parler d’une université franco-ontarienne qui couvre l’ensemble du territoire». En tant que recteur de la petite Université de Hearst (la seule et unique 100% francophone en Ontario), il a envie de participer au projet s’il est bel et bien fédérateur.