Des planificateurs et fournisseurs de services de santé en français de Toronto et de la péninsule ontarienne unissent leurs forces pour stimuler la «demande active» de ces services. Ils lancent un appel à la sensibilisation, à l’éducation et au soutien.
On connaît «l’offre active»: le devoir des institutions publiques d’offrir des services en français sans que les usagers aient à les demander, ne serait-ce qu’en accueillant les gens par un «hello/bonjour».
La «demande active» est le revers de la médaille, indique Constant Ouapo, le directeur général de l’Entité 3 de planification des soins de santé en français pour le centre-ville et la grande banlieue Ouest de Toronto: «la responsabilité des francophones de demander des services en français» afin que les institutions soient incitées à les créer ou les maintenir.
Sondage
L’Entité 3 a enrôlé la FARFO (les aînés), le Collège Boréal, l’ACFO-Toronto et le CLIF (Comité local en immigration francophone) dans un «Partenariat communautaire pour la demande active des services de santé en français». Cette initiative, financée par le ministère ontarien de la Santé, dévoilait le 5 mars les résultats d’un sondage mené auprès d’environ 400 personnes sur leur compréhension et utilisation des services.
«Bien que presque tous les francophones préfèrent être servis en français», indique l’Entité 3 sur la foi de ce sondage, «seulement environ un quart d’entre eux sont effectivement servis dans la langue de leur choix.»