Le parc Algonquin est sans doute mon coup de cœur en Ontario. C’est ici que j’aime randonner, camper, pagayer, venir me perdre en hiver comme en été, admirer les tendres pousses du printemps ou la nature se parer d’or en automne.
Au mois de février, quand la neige a effacé toute ligne de démarcation et que les flocons tombent dru en silence, j’entends «l’appel de la forêt». Le même que celui qui a résonné chez ceux qui ont éprouvé le besoin de tout quitter et de partir dans l’immensité.
J’adapte cet appel à ma condition de citadine et le limite à un week-end. Deux jours en plein cœur de l’Algonquin, que je parcourrai en chiens de traîneau.
Plus grande que nature
Oubliez tout romantisme à la Maria Chapdelaine. La randonnée en chiens de traîneau est une activité sportive.
Ici, point de transport bien au chaud sous des peaux de bêtes dans un traîneau. Il s’agit de guider son attelage. De s’assurer que les chiens ne partent pas en toute direction, que la luge ne va pas les rattraper en descente et les pulvériser. Cela demande une petite formation, de la force, du courage et… de la pratique.