Depuis une dizaine d’années, de nombreuses villes et plusieurs pays ont banni les sacs de plastique à usage unique. Cette interdiction apporte-t-elle tous les bienfaits pour l’environnement qu’on lui prête? La réponse est loin d’être tranchée.
Pratique et pas cher
Inventé dans les années 1960 par le Suédois Sten Gustaf Thulin, le sac de plastique tel qu’on le connaît aujourd’hui dans les supermarchés, se voulait une solution abordable et légère pour transporter les emplettes.
Même si l’intention de l’inventeur n’était pas d’en faire un produit à usage unique, le coût très bas de production combiné à son côté pratique l’a rendu jetable. Au Canada, plusieurs milliards de ces sacs sont distribués chaque année.
Plusieurs villes et pays ont donc décidé ces dernières années de bannir les sacs de plastique à usage unique, même si ces règlements sont parfois difficiles à appliquer.
Depuis, des études de cycle de vie ont conclu que certaines solutions de rechange pouvaient être pires que le plastique. Mais tout dépend ce à quoi l’on fait référence: volume de déchets, consommation d’eau ou gaz à effet de serre?