Afin de mesurer l’incidence de la philosophie du «par et pour» sur le développement personnel et professionnel des jeunes d’expression française, l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques a mené une étude auprès de personnes engagées au sein de la Fédération de la jeunesse canadienne-française. Son rapport vient confirmer la force d’un réseau minoritaire, mais uni.
Comment être jeune et francophone en situation minoritaire ?
Comme l’explique Marguerite Tölgyesi, présidente de la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF), l’étude a permis de mettre des mots sur une réalité connue des membres de l’organisation, mais pas toujours bien cernée.
«On prône déjà la philosophie du “par et pour”, mais beaucoup de personnes ne la connaissent pas.»
Qu’est-ce que la philosophie du «par et pour»?
«C’est l’idée de mettre la personne au centre des décisions, d’un processus, d’une activité et de faire en sorte qu’elle décide de ce qu’elle veut faire tout en lui donnant les moyens de le faire», explique Anne Robineau, chercheuse et directrice adjointe de l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques (ICRML).