Et reconnu de belle façon, ce peintre oublié pendant longtemps, du nom de Gustave Caillebotte, si l’on en juge par la valeur de ses rares tableaux mis aux enchères. Le 2 décembre dernier, une étude du Pont de l’Europe datant de 1876 était adjugée pour 2 millions de dollars à Paris.
Et les dernières ventes de tableaux de Caillebotte aux États-Unis ont atteint des sommets: Le Pont d’Argenteuil et la Seine a été adjugé pour 18 millions $ à New York en 2011, et L’Homme au balcon avait été vendu 14,3 millions $ également à New York, en 2000.
Du droit à la peinture
Il faut bien l’admettre, la valeur monétaire des œuvres d’un peintre expriment une indication de sa valeur artistique. Alors, quelle place tient Caillebotte dans l’histoire de l’art après avoir sombré dans l’oubli?
Ce n’est pas le seul auquel une telle aventure est arrivée, puisque Le Greco (L’Express du 1er avril) avait aussi connu pareille mésaventure, du fait de son style pictural.
L’expression artistique de Caillebotte serait-elle en cause également dans son cas? Né en 1848 à Paris, Gustave Caillebotte fait d’abord des études de droit et obtient en 1869 un baccalauréat dans cette matière, suivi d’une licence en 1870.