Lorsqu’il a vu le jour à l’été 2001, à l’occasion des 4e Jeux de la Francophonie à Ottawa-Hull, l’Orchestre de la francophonie devait être le projet d’un seul été.
Deux décennies plus tard, il roule toujours sa bosse sous la gouverne du cofondateur et chef d’orchestre Jean-Philippe Tremblay, qui n’avait que 23 ans lors de sa mise sur pied.
L’Orchestre de la francophonie forcé de se réinventer
L’Orchestre de la francophonie (OF) a dû se réinventer en raison de la pandémie. Pour une deuxième année consécutive, il accueille virtuellement 37 jeunes musiciens francophones et francophiles d’un peu partout dans le monde.
«On porte le nom d’Orchestre, mais on est beaucoup plus une école de formation. “Académie orchestrale” se colle bien. C’est un postuniversitaire pour se perfectionner», explique Jean-Philippe Tremblay, directeur artistique et chef principal de l’OF.
La marche est haute
Le programme d’été accueille en temps normal environ 60 jeunes âgés de 18 à 30 ans. Ils se retrouvent au Conservatoire de musique de Montréal pendant près d’un mois pour faire l’expérience «professionnelle» de la vie d’orchestre.