Omniprésent: du «Damien» aux airs sudistes

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Publié 04/12/2012 par Guillaume Garcia

Le chanteur franco-ontarien Damien Robitaille est passé par les bureaux de L’Express la semaine dernière pour nous parler d’Omniprésent, son dernier album aux tonalités latines. Si l’habillage change, l’objectif reste le même, faire danser les foules et partager avec le public.

Tombé en amour avec l’Amérique latine, Damien Robitaille commence alors un apprentissage exhaustif de toutes ces musiques qui font l’ambiance folle des pays du Sud. Il passe de la rumba à la cumbia en passant par la salsa, le tout avec un goût prononcé pour les percussions. Il livre un scoop: son instrument préféré est désormais la cloche à vache!

Tout commence lors d’une tournée en Argentine. Damien Robitaille ne parle pas espagnol mais s’éprend du public, de la danse et de la joie de vivre des gens de là-bas. De retour à Montréal il suit des cours d’espagnol, pour mieux comprendre la musique latine, qui a «piqué» sa curiosité.

En Argentine, en Colombie, au Mexique, ou encore en Haïti, Damien parfait sa connaissance des pays latins. «Je prenais des notes, j’enregistrais des phrases sur mon téléphone, des mots, des idées», explique le chanteur originaire de Lafontaine.

En début d’année, il entame le travail d’écriture de son album. «Je jette littéralement sur la table toutes les idées et j’essaie de reconstituer une histoire. Dès le moment de l’écriture, je m’aventurais avec les percussions.» Chez les chanteurs, chacun à sa technique de création. Certains posent les textes sur des mélodies, d’autres font l’inverse. Damien, lui, compose les deux en même temps.

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L’habillage musical sera latin, même s’il réfute l’idée que ce soit «complètement du sud», et les textes s’aligneront complètement avec ses précédents albums. Du Damien Robitaille pur jus, avec ce qu’il faut de jeu de mots et de redondances phoniques, comme dans Ta maman m’amadoue. Les rythmes rapides poussent à la danse, l’objectif premier du chanteur. «C’est le mandat que je me suis donné quand j’écris. Je pense vraiment à la scène, aux réactions du public. C’est toujours plus amusant quand les gens dansent.»

Il est vrai qu’un show de Damien Robitaille n’est pas vraiment un show si le public ne participe pas!

Lui insiste sur la fameuse «patte» Robitaille. «C’est vraiment du Damien! Les gens vont reconnaître ça!»

Après une entrée remarquée dans le monde de la soul, le crooner s’essaie donc aux rythmes percussifs du sud et de l’été, qui chez lui n’est pas une saison, mais plutôt un état d’esprit. Dès sa première chanson Serpents et échelles, qui nous parle du jeu de l’amour en passant par le titre phare Omniprésent ou encore Le pays de la liberté (en duo avec Carolina Navarro) et le bel appel au métissage de Mambo métissé, ce nouvel album parle directement aux hanches des danseurs et aux oreilles des mélomanes.

Pour capter aux mieux l’univers latin, Damien Robitaille a eu la chance de partir à Miami, pour enregistrer Omniprésent, sous la direction du français Lone Lebone, un intime des rythmes chaloupés. «Au début je voulais enregistrer à Montréal, mais quand on m’a proposé d’aller à Miami, dans la ville la plus latino des États-Unis, avec toute l’ambiance, la chaleur, la mer, je me suis dit ‘Mmmmm pourquoi pas!’»

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Lancé à Montréal à la mi-octobre, Omniprésent devrait plaire aux anciens fans de Damien et même en séduire de nouveau.

La tournée officielle est prévue pour avril 2013 à Montréal et Damien espère venir cet été en Ontario, pendant la période des festivals. Sourire au coin, il nous dit de surveiller les 10 ans du Festival du loup de Lafontaine, son village natal…

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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