Le chanteur franco-ontarien Damien Robitaille est passé par les bureaux de L’Express la semaine dernière pour nous parler d’Omniprésent, son dernier album aux tonalités latines. Si l’habillage change, l’objectif reste le même, faire danser les foules et partager avec le public.
Tombé en amour avec l’Amérique latine, Damien Robitaille commence alors un apprentissage exhaustif de toutes ces musiques qui font l’ambiance folle des pays du Sud. Il passe de la rumba à la cumbia en passant par la salsa, le tout avec un goût prononcé pour les percussions. Il livre un scoop: son instrument préféré est désormais la cloche à vache!
Tout commence lors d’une tournée en Argentine. Damien Robitaille ne parle pas espagnol mais s’éprend du public, de la danse et de la joie de vivre des gens de là-bas. De retour à Montréal il suit des cours d’espagnol, pour mieux comprendre la musique latine, qui a «piqué» sa curiosité.
En Argentine, en Colombie, au Mexique, ou encore en Haïti, Damien parfait sa connaissance des pays latins. «Je prenais des notes, j’enregistrais des phrases sur mon téléphone, des mots, des idées», explique le chanteur originaire de Lafontaine.
En début d’année, il entame le travail d’écriture de son album. «Je jette littéralement sur la table toutes les idées et j’essaie de reconstituer une histoire. Dès le moment de l’écriture, je m’aventurais avec les percussions.» Chez les chanteurs, chacun à sa technique de création. Certains posent les textes sur des mélodies, d’autres font l’inverse. Damien, lui, compose les deux en même temps.