Ça y est. Nous sommes entrés de plain-pied dans le mois le plus moche de l’année. Novembre, mois des morts, mois du gris, du brun, du changement d’heure qui raccourcit nos journées et nous plonge dans l’obscurité bien avant 17 heures. Novembre et les premières températures en bas de zéro…
C’est curieux comme nos états d’âme par rapport aux conditions climatiques peuvent se traduire dans notre langage. On n’a pas le choix. De tous temps, la météo a été un sujet de conversation par excellence.
Et quand arrivent les températures qui font descendre le mercure sous zéro, plusieurs ne se gênent pas pour contourner les règles du bon parler et emploient allègrement le mot «frette».
Devenu un superlatif
Au Québec et ailleurs dans le Canada francophone, le mot «frette» est en quelque sorte devenu un superlatif du mot «froid».
Évidemment, on ne trouvera pas ce mot dans les dictionnaires officiels. Le mot demeure un fait propre au parler populaire. Mais d’où vient cette originale transformation du mot «froid»?