Bianka Giuristante est étudiante en journalisme à Toronto au collège d’arts appliqués La Cité.
Le Salon du livre de Toronto célébrera cette année sa 24e édition en présentant une fois de plus de nombreux éditeurs francophones et francophiles à découvrir, en proposant des activités uniques destinées tant aux enfants qu’au grand public, et bien sûr, en s’adaptant à la réalité d’aujourd’hui: la popularité des nouvelles technologies.
Tablettes, téléphones cellulaires, iBooks et d’autres plateformes nous permettant de lire sans ouvrir un livre. À quoi servirait un Salon du livre si les gens n’en achetaient plus?
On est de plus en plus porté à télécharger nos lectures plutôt que de se déplacer pour aller en découvrir. La preuve: les temps sont durs pour les librairies. Deux librairies ont récemment fermé leurs portes à Sudbury. Alors, que serait un salon du livre sans ses lecteurs?
Les dirigeants du Salon du livre de Toronto ont inauguré l’an dernier un stand avec l’écran Smart Kapp, qui permettait aux bédéistes de dessiner sur l’écran, et aux jeunes de recevoir les images directement sur les iPads et de les partager.