La 14e édition du festival de photographie Contact a débuté le 1er mai autour du thème « Figure and ground ». De quoi explorer les rapports, les tensions positives ou négatives entre le corps humain et la nature. Le Labo participe au festival avec deux artistes de talent qui examinent ce lien corps/paysage.
Jusqu’au 31 mai, la Ville Reine devient la capitale de la photographie avec des œuvres disséminées dans toute la ville. L’association d’artistes francophones le Labo, participe de nouveau au festival Contact en mettant en lumière les œuvres de deux artistes ontariennes, Julie Forgues et Heather Keung.
L’une s’attache au paysage…
Les deux séries de photographies se font face dans la galerie du Labo du quartier de la Distillerie. Julie Forgues s’est attachée à capter l’empreinte des hommes sur les paysages, dans des photographies en noir et blanc, sans cadre.
« Mes photos tentent de montrer comment l’âme humaine transforme la nature », explique l’artiste qui pratique la photographie professionnelle depuis 15 ans. Et au regard de ces photos de paysages désolés, on se rend vite compte que l’impact de l’homme sur la nature est surtout négatif pour l’artiste.
Pour cette série, et dans son travail en général, Julie Forgues a utilisé l’argentique et le noir et blanc. « Quand je regarde un paysage, et qu’il se met à tourner dans ma tête en noir et blanc, c’est qu’il s’agit d’un paysage que je dois photographier », confie-t-elle. Ces paysages, mis en mouvement par l’action des hommes, semblent aussi appartenir au passé avec ce noir et blanc. Un rapport à la fin du monde?