Nouveau en Ontario: les vins «bio»

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Publié 05/03/2013 par Yael Caux

Les bouteilles de vin biologique ou «organique» ont envahi les étals des LCBO.

Au Canada, les vins biologiques connaissent un certain succès même si pour l’instant, peu de vignerons canadiens ont fait le pari du vin bio. Parmi eux, Frogpondfarm et Southbrook Vineyards, dans la région des chutes du Niagara.

La plupart des vins biologiques sont donc importés, des États-Unis ou d’Europe où la production biologique ne cesse d’augmenter.

Rien qu’en France – le deuxième pays européen producteur de vin bio derrière l’Espagne – la proportion de terre dédiée à la viticulture biologique a augmenté de 29% depuis 2009.

Garantie européenne

Au niveau européen, 75 000 hectares de vignes sont dédiés à la viticulture biologique. L’offre européenne devrait donc se développer dans les années à venir, d’autant qu‘a été créé en février dernier un label européen «vin biologique» qui garantit une pousse et une vinification sans produits chimiques.

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Car au fond qu’est-ce qu’un vin biologique? C’est un vin dans lequel on n’a pas utilise de pesticides, fertilisants et autres produits chimiques. C’est aussi une agriculture qui privilégie la récolte à la main.

Enfin, lors de la vinification (c’est-à-dire entre la récolte et la mise en bouteille), les vignerons n’utilisent pas non plus de produits chimiques.

Sulfites

Au Canada, c’est l’organisme Organic Council of Ontarioun qui certifie les vins biologiques.

Mais il ne faut pas confondre vins naturels et vins biologiques.

Au Canada (contrairement aux États-Unis), on peut trouver l’étiquette «vin biologique» sur un vin qui contient des sulfites.

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Les sulfites, que l’on retrouve aussi sous le nom de dioxyde de soufre ou de SO2, servent d’agent de conservation et empêchent le vin de s’oxyder. La plupart des cultivateurs, même bios, en utilisent lors de la mise en bouteille, car, sans ça, les vins seraient quasiment impossibles à transporter.

De plus, il faut savoir que le vin produit naturellement du sulfite. Pour autant, vous êtes tout de même sûr, en achetant du vin biologique, que la quantité de sulfite sera moins élevée.

Gilles Louvet, pionnier du bio

Gilles Louvet est assez connu en France, car c’est le premier à s’être lancé dans l’agriculture biologique en 1993.

20 ans plus tard, il est devenu le plus important négociant bio du Languedoc Roussillon. 60% de sa production est destinée à l’exportation.

Il a ainsi réussi à s’imposer aux États-Unis, en Europe, à Singapour, à Taiwan et, depuis cet été, en Ontario, avec son Pinot noir O (pour «organique»), très bien accueilli par les critiques.

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Info: rareearthwines.com

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