«Les universités de petites tailles semblent résolument se tourner vers l’ancrage au milieu local… et en même temps vers l’internationalisation.»
C’est ce que remarquent Éric Champagne et Jude Nunzia, de l’Université d’Ottawa, dans l’étude qu’ils ont entamée sur le rôle et la mission des universités de petite taille au sein de la francophonie.
Les chercheurs participaient, ces 16, 17 et 18 novembre, au colloque annuel du Réseau de la recherche sur la francophonie canadienne qui avait lieu à l’Université de l’Ontario français (UOF) à Toronto, en collaboration avec l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC).
Des représentants d’institutions universitaires francophones en milieu minoritaire se retrouvaient pour échanger des expériences et meilleures pratiques. Notamment, le premier jour, en présence de la ministre fédérale des Langues officielles, Ginette Petitpas Taylor.
Plusieurs petites universités
Francis Leblanc, doyen de l’Université de Moncton, explique à quel point son établissement joue un rôle pour combattre la «sous-éducation chronique» des Acadiens: un rôle de «ciment culturel et social».