Njacko Backo continue d’aider sa petite école au Cameroun

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Publié 15/05/2012 par Annik Chalifour

Le musicien torontois Njacko Backo et sa compagne Valery Woloshyn, ont organisé leur troisième collecte de fonds en vue d’appuyer l’école Saint-Albert Le Grand de Bazou, au Cameroun, samedi 12 mai à l’hôtel Gladstone, rue Queen Ouest. L’événement proposait un concert-famille en après-midi, suivi d’une soirée musicale incluant nombre d’artistes chevronnés.

L’initiative correspondait à la troisième phase d’un partenariat de cinq ans avec Bazou, village natal de Njacko Backo. Les fonds serviront à appuyer la réhabilitation de l’école Saint-Albert Le Grand fréquentée par le musicien durant son enfance et qui dessert aujourd’hui plus de 200 jeunes.

«Nous avons pour objectif de fournir un environnement sûr et propre en vue de favoriser l’apprentissage des élèves», d’expliquer le couple rencontré par L’Express samedi dernier. Njacko et Valery ont décidé d’initier ce projet suite à leur visite sur le terrain en 2009, où ils ont été frappés par l’état de détérioration de l’infrastructure de l’école.

«L’école Saint-Albert Le Grand est une école élémentaire catholique qui ne bénéficie d’aucun soutien du gouvernement. Chaque élève doit payer des frais de scolarité de 22 $ chaque année, ce qui est insuffisant pour couvrir toutes les dépenses de fonctionnement de l’école et encore moins l’entretien des bâtiments», a détaillé Valery.

À ce jour, les collectes de fonds réalisées par Backo/Woloshyn ont permis d’amasser 8 200 $ ayant servi à remettre en état une partie des bâtiments scolaires et la construction de nouvelles latrines: «Sans doute les premières latrines rurales accessibles au Cameroun», selon Valery.

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Réhabilitation des bâtiments scolaires

Les fonds sont recueillis grâce aux concerts annuels organisés par le couple et les dons remis par diverses écoles de l’Ontario dont Upper Canada College. «Cette année, la construction de la station de lavage des mains sera terminée, et plusieurs parties des bâtiments scolaires seront réhabilités», d’indiquer Valery.

Toutefois la continuité du projet dépend des fonds que le couple pourra recueillir. «Avec cette 3e édition, nous espérons obtenir 8 000 $», a rappelé le musicien. La somme servira à compléter les travaux de réhabilitation.

Le partenariat conclu étant au milieu du parcours, Njacko et Valery s’emploient à encourager un élan communautaire pour accroître les revenus de l’école. Grâce au soutien de l’hôtel Gladstone, la levée de fonds de samedi était divisée en deux événements distincts.

L’événement familial, entre 15h et 17h, comprenait les performances de Soli & Rob avec Alistair Ant, des chansons de Charlie Kert tirées de son catalogue musical Little Fingers, suivies de contes africains bilingues présentés par Njacko Backo.

Le concert en soirée a mis en vedette, outre Njacko Backo, Jane Bunnett d’Afroteque, primée aux Juno, Altaf Bwana Moto Vellani, Celina Carroll, Maryem Hassan, Rick Lazar, Paul Neufeld, Paco Luviano, la star montante de l’opéra Sahara Sloan avec Colin Doroschuk de Men Without Hats, et le Camerounais Kome Manu qui vient de sortir un nouvel album. 

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Njacko Backo est artiste professionnel, éducateur et auteur; Valery Woloshyn, ingénieure consultante et musicienne amateure.

Pour obtenir davantage de renseignements sur le projet scolaire de Bazou ou faire des dons, on peut consulter: www.BazouSchool.blogspot.com

Auteur

  • Annik Chalifour

    Chroniqueuse et journaliste à l-express.ca depuis 2008. Plusieurs reportages réalisés en Haïti sur le tourisme solidaire en appui à l’économie locale durable. Plus de 20 ans d'œuvre humanitaire. Formation de juriste.

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