La péninsule du Niagara est complètement différente l’hiver. La morte saison y est synonyme d’émotions fortes.
Le miracle surconsommé de Niagara est virginisé par la neige et la quasi-absence de touristes. L’hiver, Niagara Falls reprend l’aspect naturel et redoutable des chutes telles que vues il y a des siècles par les Premières Nations et les pionniers européens.
La glace s’agrippe aux chutes du Niagara
Les chutes et l’hiver forment une grande et créative équipe de sculptures sur glace. Jour et nuit, la rivière Niagara fait un saut de 50 mètres, frappe des rochers et remonte au ciel en millions de gouttes vaporeuses qui se greffent aux œuvres de glace existantes.
Les chutes canadiennes, par leur forme arquée, projettent au centre de la cataracte de puissants jets d’eau qui s’élèvent en puissance et formes des nuages glacés spontanés.
Ce sont toutefois les chutes américaines qui produisent, l’hiver, le spectacle le plus différent et saisissant. Le lit de rochers érodés, qui assombrit l’été le pied des chutes, forme l’hiver un rideau revêtu de neige congelée. Des deux côtés de la frontière, de la glace s’agrippe aux arbres, aux luminaires et à tout ce que la civilisation et la nature ont dressé.