Ceux qui ont eu l’occasion de passer un jour la frontière terrestre entre le Canada et les États-Unis s’en rappellent certainement… S’il est bien une chose marquante lorsqu’on pénètre sur le sol américain, c’est bien la froideur de l’accueil, le mépris des douaniers et leur insolence.
Peut-être suis-je tombée sur un cas spécifique? Les douaniers de Buffalo ce jour-là n’étaient peut-être qu’un mauvais échantillon? Tout laisse penser malheureusement le contraire et ce premier contact laisse le goût amer d’un accueil qui n’en est pas un et d’un pays frileux qui se ferme sur lui-même.
Malgré ce premier contact raté, le voyage continue en direction de New York. La ville qui ne dort jamais, terre promise de milliers d’immigrants venus du monde entier, paradis des artistes et cœur financier de la planète…
La réalité qui se dévoile au fur et à mesure est à hauteur du mythe.
Alors que le soleil se lève à peine, les premiers buildings se dévoilent au loin. L’entrée dans le cœur de la ville semble prendre des heures. New York se mérite! Onze heures après avoir quitté Toronto, le premier contact avec la ville, à la descente du bus, est cette fois-ci remarquable.