Il y a ceux qui utilisent l’expression «fake news», fausse nouvelle, à toutes les sauces, pour discréditer les critiques qu’ils ne veulent pas entendre. Et il y a ceux qui en ont tellement assez de cette expression qu’ils viennent d’imposer qu’on la bannisse.
Le gouvernement britannique n’utilisera plus «fake news» dans ses communications officielles ou ses politiques, lui préférant plutôt les mots désinformation (disinformation) ou mauvaise information (misinformation).
Amalgame
«Fake news», lit-on dans une recommandation d’un comité de la Chambre des communes, «est un terme pauvrement défini et trompeur, qui amalgame une variété de faussetés allant de l’erreur de bonne foi à l’ingérence étrangère dans le processus démocratique.»
La recommandation du Comité, qui avait même tenu des audiences publiques à outre-Atlantique, à Washington, en février dernier, a été officiellement adoptée mardi.