Nanotechnologies: l’invisible révolution

Le gecko est une espèce de lézard qui a cette capacité étonnante de marcher au plafond et sur les murs en s’y agrippant parfois avec une seule patte. Cette acrobatie est possible grâce à un dispositif impliquant des nanostructures naturelles. Les pattes du gecko sont tapissées de nanopoils pouvant s’accrocher à quelques nanomètres d’une surface. (mcq.org)
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Publié 02/08/2016 par Paul-François Sylvestre

Connaisse-vous la nanotechnologie? Il s’agit de la conception et fabrication de systèmes ou de matériaux dont au moins une des dimensions se situe entre 1 et 100 nanomètres (0,000 000 001 m équivaut à un nanomètre). À cette échelle, on manipule atomes et molécules pour fabriquer des nanostructures ou des nanomachines.

Jusqu’au 2 avril 2017, le Musée de la civilisation à Québec présente Nanotechnologies: l’invisible révolution. Cette exposition propose un voyage fantastique dans l’univers de l’infiniment petit! Le visiteur est invité à prendre position face aux enjeux actuels liés au développement des nanotechnologies.

Deux parcours sont possibles: oui ou non au développement des nanotechnologies dans le futur? Pour accompagner le visiteur et valider ses choix, un petit canard jaune en plastique muni d’une puce est mis à sa disposition.

Dans le camp du «oui aux nanos», on présente les espoirs générés par le développement des nanos et comment elles ont inspiré des auteurs de science-fiction. Il est question, par exemple, de processeurs et de produits cosmétiques. On voit Cora Peterson (Raquel Welch) du film Le voyage fantastique et la sculpture d’Iron Man grandeur nature.

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Dans le camp du «non aux nanos», l’exposition explique certains risques potentiels pour la santé et l’environnement. On voit des figurines, des bandes dessinées ou des éléments associés à l’univers de la science-fiction: Terminator et Hulk, par exemples. Pourrait-on s’acheminer à une possible domination de la nanotechnologie sur l’humain?

On apprend, par exemple, que chez les papillons Morpho, les nanostructures interagissent avec la lumière pour produire des effets bleus chatoyants. C’est la même chose pour la carapace de certains coléoptères.

En fin de parcours, le visiteur remet son petit canard jaune. Ses résultats individuels sont ensuite compilés et livrés sous forme d’analyse graphique. Il peut ensuite voir les résultats globaux de tous les visiteurs ayant fait le parcours sur un écran de diffusion.

Auteur

  • Paul-François Sylvestre

    Chroniqueur livres, histoire, arts, culture, voyages, actualité. Auteur d'une trentaine de romans et d’essais souvent en lien avec l’histoire de l’Ontario français. Son site jaipourmonlire.ca offre régulièrement des comptes rendus de livres de langue française.

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