Les influences du chanteur et musicien franco-torontois Philippe Flahaut sont variées: des artistes de blues tels que BB King, mais surtout des grands noms de la chanson française comme Nougaro, Brassens et Brel.
Son album Un sourire, sorti le mois dernier sur Spotify, narre les joies et peines du quotidien tout en finesse et légèreté.
Imprégné de souvenirs
C’est un album «fait en direct, en studio et rapidement», raconte Flahaut. Il s’accompagne de musiciens locaux comme Vincent Chevalot, qui a notamment travaillé avec Maxime Leforestier.
Ses inspirations lui viennent de la vie quotidienne: un coin de rue, un bar, une rencontre. La chanson Des Frites fait référence à son expérience dans la restauration à Paris. Voyant passer beaucoup de clients, la pression était forte et le rythme saccadé, tout comme sa musique.
Dans L’île de plastique, l’artiste dénonce la présence excessive de déchets dans l’océan, nous faisant regretter d’être allés se baigner. «Le Pacifique n’est pas idyllique. Cette chanson c’est une façon de parler du problème de pollution des océans qui nous touche tous et qui est problématique pour les générations futures.»