Les hommes ont du mal à parler des cancers de leurs organes génitaux, voire à alerter sur d’éventuels symptômes. Médecins et associations tentent de les sensibiliser. Par exemple avec la campagne Movember, qui incite à se laisser pousser la moustache en novembre.
En 2011, un collègue de travail de Matthew Dubé décède d’un cancer de la prostate. C’est un déclic pour cet ancien député néo-démocrate à la Chambre des communes du Canada. L’homme politique québécois décide alors de se joindre à l’initiative Movember.
Voilà désormais dix ans qu’il est engagé auprès de cette association australienne, qui sensibilise l’opinion publique sur le sujet des maladies masculines, notamment les cancers de la prostate et du testicule.
L’an dernier, 24 millions $ ont été collectés au pays dans le cadre de la campagne. «On ne se limite pas à collecter de l’argent, on travaille aussi à changer les mentalités et les habitudes, il reste du chemin à faire», souligne Matthew Dubé, aujourd’hui porte-parole de Movember.
Le cancer du testicule touche les 25-30 ans
Les cancers masculins représentent encore un tabou.