À partir de quel moment le désir de se prendre en photo dans un endroit inédit devient-il dangereux? Une étude parue il y a quelques mois recense 259 personnes qui, entre 2011 et 2017, sont mortes parce qu’elles ont tenté un selfie là où elles n’auraient pas dû être.
Et les quatre chercheurs reconnaissent qu’il doit y avoir beaucoup plus de décès qui n’ont jamais été identifiés comme tels — et qui ont plutôt été calculés parmi les simples alpinistes, randonneurs ou sportifs qui ont été victimes d’un accident malheureux.
Dans leur étude, parue dans le Journal of Family Medicine and Primary Care, ces quatre chercheurs indiens précisent que les trois quarts de ces 259 «décès vérifiables par égoportrait» ont eu lieu alors que la victime (deux fois plus d’hommes que de femmes) était engagée dans un «comportement risqué».
Narcissisme
Faut-il chercher une explication du côté de la psychologie, se demande le magazine de plein air Outside?