Montréal domine les Prix littéraires du GG

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Publié 15/11/2011 par l-express.ca

Le Conseil des Arts du Canada a dévoilé ce mardi 15 novembre les noms des 14 lauréats des Prix littéraires 2011 du Gouverneur général – un 75e anniversaire.


Onze des 14 lauréats reçoivent le prix pour la première fois. Sept d’entre eux sont domiciliés à Montréal, cinq à Toronto ou dans le sud de Ontario. Les finalistes des Prix littéraires du Gouverneur général sont choisis par des comités d’évaluation par les pairs (sept en anglais et sept en français), dont les membres sont nommés par le Conseil des Arts du Canada, qui gère l’événement.


Les comités se réunissent séparément et examinent tous les livres admissibles parus entre le 1er juillet 2010 et le 30 juin 2011 pour les livres de langue française, et entre le 1er septembre 2010 et le 30 septembre 2011 pour les livres de langue anglaise. Cette année, 682 ouvrages en français et 1002 ouvrages en anglais ont été soumis.


«Les livres primés des GG 2011 reflètent la diversité et la profondeur de la littérature canadienne contemporaine», a déclaré Robert Sirman, directeur et chef de la direction du Conseil des Arts du Canada.


En plus de la récompense de 25 000 $, chaque lauréat ou lauréate recevra un exemplaire de son livre relié par la relieuse montréalaise Lise Dubois. L’éditeur de chaque livre primé recevra 3000 $ pour appuyer ses activités promotionnelles. De plus, chaque finaliste non lauréat recevra une somme de 1000 $ pour souligner son accession au rang des finalistes. La valeur totale de ces Prix littéraires se chiffre à environ 450 000 $.


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Le gouverneur général David Johnston remettra les prix le jeudi 24 novembre, lors d’une cérémonie à Rideau Hall. Voici les lauréats:


Romans et nouvelles


Perrine Leblanc,Montréal, L’homme blanc (Le Quartanier). Un roman qui nous montre que le destin n’est jamais prévisible.


Patrick deWitt, Portland (Oregon) [originaire de l’île de Vancouver], The Sisters Brothers (House of Anansi Press). Une joyeuse histoire de tueurs à gages, de chevaux fidèles et d’alchimie.


Poésie


Louise Dupré, Montréal, Plus haut que les flammes (Éditions du Noroît). Un recueil où le quotidien côtoie le souvenir des camps d’Auschwitz et de Birkenau.


Phil Hall, Perth (Ontario), Killdeer (BookThug). Le recueil module la mélancolie sur un rythme poétique.


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Théâtre


Normand Chaurette, Montréal, Ce qui meurt en dernier (Leméac Éditeur). Un portrait de femme qui se débat dans son désir de plaire.


Erin Shields, Toronto, If We Were Birds (Playwrights Canada Press). Une pièce obsédante sur les politiques sexuelles de la guerre.


Essais


Georges Leroux, Montréal, Wanderer : essai sur le Voyage d’hiver de Franz Schubert (Éditions Nota bene). Près d’un an après la mort de Beethoven, Schubert, gagné par une affection secrète, envisage sa propre disparition.


Charles Foran, Peterborough (Ontario), Mordecai: The Life & Times (Alfred A. Knopf Canada). Biographie de l’un des écrivains les plus provocateurs du Canada.


Littérature jeunesse – texte


Martin Fournier, Québec, Les aventures de Radisson – 1. L’enfer ne brûle pas (Les éditions du Septentrion). Les péripéties de Radisson, adolescent frondeur, qui paiera de sa témérité.


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Christopher Moore, Toronto, From Then to Now: A Short History of the World (Tundra Books). Un regard inclusif sur l’évolution de la civilisation humaine.


Littérature jeunesse – illustrations


Caroline Merola, Montréal, Lili et les poilus, texte de Caroline Merola (Dominique et Compagnie). Des personnages aux lignes simples, évoluant dans une forêt foisonnante et généreuse.


Cybèle Young, Toronto, Ten Birds, texte de Cybèle Young (Kids Can Press). Une énigme visuelle originale et surréaliste.


Traduction


Maryse Warda, Montréal, Toxique ou L’incident dans l’autobus (Dramaturges Éditeurs), traduction française de The Toxic Bus Incident de Greg MacArthur. La langue est investie d’une oralité qui convient parfaitement au texte dramatique, et transmet avec acuité le style dense et sobre de l’original.


Donald Winkler, Montréal, Partita for Glenn Gould (McGill-Queen’s University Press), traduction anglaise de Partita pour Glenn Gould deGeorges Leroux(Les Presses de l’Université de Montréal). Une œuvre magistrale à la fois savante et lyrique.

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