Mon parcours linguistique

Anglais, français, cantonais... et ce n'est pas terminé

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Publié 07/12/2019 par Ariana Ji-Kei Mah

Ma mère s’appelle Erica. Elle est chinoise. Elle parle le cantonais hakka, c’est sa langue maternelle. Elle est née dans les Nouveaux Territoires de Hong Kong.

Elle a terminé ses études primaires et secondaires dans une école de langue cantonaise. À l’âge de 13 ans, elle a déménagé au Canada pour fréquenter une école d’anglais langue seconde à Toronto.

Ici, elle a appris l’anglais, mais a continué à parler le cantonais hakka avec sa famille.

Elle a obtenu un diplôme en gestion de la mode du Collège Seneca (une université de langue anglaise) avant de commencer à travailler dans divers magasins de vêtements à Toronto. Pendant qu’elle vivait à Toronto, elle a rencontré mon père grâce à un groupe d’amis communs.

Toishan

Mon père, Edward, est aussi chinois. Il est né à Hong Kong et parle le dialecte chinois toishan, sa langue maternelle.

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Il a immigré au Canada tout petit et a grandi à Regina, en Saskatchewan. Sa famille a continué à parler le dialecte toishan qui l’a aidé à le préserver et il sait encore beaucoup à ce jour.

Il a terminé toutes ses études dans des écoles anglophones. Il venait de terminer ses études de chiropractie lorsqu’il a rencontré ma mère. Après quelques années ensemble, ils se sont mariés et ont déménagé à Saskatoon, où mon père a ouvert plusieurs cliniques.

Anglais

Je suis né à Saskatoon, dans une maison pittoresque avec un jardin où nous parlions les deux dialectes chinois et l’anglais. Mes premiers mots étaient en anglais et j’ai ensuite choisi le dialecte de chacun de mes parents et je continue à apprendre l’art de les parler.

À l’âge de deux ans, nous sommes retournés à Toronto et avons vécu avec mes grands-parents maternels pendant six mois. Pendant ce temps, je communiquais davantage en cantonais hakka.

Quand j’avais presque trois ans, nous avons déménagé à Scarborough, où j’ai fréquenté une école primaire anglophone.

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Core French

C’est là que l’idée d’un avenir en français a été évoquée lorsque mon enseignante de maternelle, impressionnée par mes compétences en anglais, m’a suggéré d’entrer en immersion française pour pouvoir commencer très tôt toutes ces langues.

Ma mère, pensant que la maîtrise de l’anglais était plus importante, a décliné l’offre. Durant mon temps dans des écoles anglophones offrant le programme de Core French, je ne me suis pas intéressée au français et je n’ai consacré que très peu d’efforts à mes devoirs.

Ce n’est que lors de mes dernières années de secondaire que mon intérêt pour les langues s’est manifesté. Alors, je profitais davantage des cours de français.

Trois-Rivières

En 2018, lorsque je suis allée à Trois-Rivières pour le programme Explore, ma passion pour le français n’a fait que grandir et j’ai donc choisi de continuer à apprendre le français à l’université. C’est ce que je fais maintenant!

Je parle trois langues: l’anglais, le français et le cantonais. Je ne parle pas assez les dialectes du hakka pour qu’il compte comme deux langues distinctes.

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Je suis plurilingue. Ma langue maternelle est le cantonais, mais ce n’est pas la langue dans laquelle je suis la meilleure. J’ai un niveau intermédiaire en cantonais quand je parle, mais je ne peux pas l’écrire ou le lire.

J’ai un niveau avancé en anglais et un niveau intermédiaire en français. Je parle principalement à mes amis en anglais, même si parfois nous parlons en français et utilisons Duolingo.

J’aime le français mais la grammaire me trouble un peu. Je suis forte à l’écrit mais faible à l’oral en français et vice versa en cantonais.

Coréen

Mais j’ai l’intention de m’améliorer cette année en pratiquant la langue parlée et en mémorisant la grammaire. Je pense que j’écris, parle et lis parfaitement l’anglais.

Cette année, pour le français, je veux m’améliorer à l’oral, et avoir une bonne prononciation. J’étudie aussi le coréen pendant mon temps libre, car je désire apprendre de nouvelles langues.

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Il est important pour moi que j’apprenne à parler ces langues. Cependant, j’aime beaucoup plus le français, car j’estime qu’il est essentiel pour travailler au sein du gouvernement canadien.

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