Mon étiquette, c’est ma casquette

Bibis, cloches et escarpins
Une série de couvre-chefs.
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Publié 31/05/2018 par Paul-François Sylvestre

Jusqu’au 8 octobre prochain, le Musée de la civilisation présente 43 vêtements et accessoires qui proposent un regard sur l’étiquette vestimentaire de la bourgeoisie de la première moitié du XXe siècle. L’exposition s’intitule Bibis, cloches et escarpins.

Au début des années 1900, on insiste beaucoup sur le «paraître» selon certaines normes sociales. Pour ne pas détonner, hommes et femmes se conforment à un code qui dicte la manière de s’habiller et de se comporter: l’étiquette.

Chapeau et étiquette font penser à une chanson de Dany Aubé (1966) où elle entonnait «C’est moi la rage de l’entourage / mon étiquette, c’est ma casquette».

Bibis, cloches et escarpins
Chapeau en forme de cloche (don d’Annie et Pierre Cantin au Musée de la civilisation).

Annie et Pierre Cantin

Annie et Pierre Cantin, eux, commencent à collectionner des objets de patrimoine à partir de 1960. En 2007, on en compte plus de 5 000, dont 1 800 seront intégrés à la collection nationale du Musée de la civilisation, notamment des vêtements et accessoires.

Bibis, cloches et escarpins est une incursion dans un passé pas si lointain, qui permet de constater comment les codes vestimentaires et les manières de consommer la mode ont évolué avec l’avènement de la modernité.

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L’essor des grands magasins, la Première Guerre mondiale, l’industrialisation et la consommation de masse comptent parmi les phénomènes qui ont introduit de nouvelles tendances et influencé notre rapport à la mode.

Bibis, cloches et escarpins
Des escarpins à talons hauts (don d’Annie et Pierre Cantin au Musée de la civilisation).

Élégance et qualité

Qu’il s’agisse d’une robe de jour, d’un chapeau cloche ou d’escarpins à talon haut, les vêtements et accessoires en montre fascinent par l’élégance des tenues d’autrefois, par la qualité des travaux d’aiguille réalisés par les femmes d’ici, et par le savoir-faire des artisans québécois.

Même si la confection à domicile et les codes vestimentaires rigides sont aujourd’hui révolus, l’exposition nous fait réfléchir sur l’impact des achats en ligne et des réseaux sociaux qui diffusent les dernières tendances.

À noter que cette très petite exposition est cachée à l’intérieur d’une autre, celle sur Le temps des Québécois.

Auteur

  • Paul-François Sylvestre

    Chroniqueur livres, histoire, arts, culture, voyages, actualité. Auteur d'une trentaine de romans et d’essais souvent en lien avec l’histoire de l’Ontario français. Son site jaipourmonlire.ca offre régulièrement des comptes rendus de livres de langue française.

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