Jusqu’au 8 octobre prochain, le Musée de la civilisation présente 43 vêtements et accessoires qui proposent un regard sur l’étiquette vestimentaire de la bourgeoisie de la première moitié du XXe siècle. L’exposition s’intitule Bibis, cloches et escarpins.
Au début des années 1900, on insiste beaucoup sur le «paraître» selon certaines normes sociales. Pour ne pas détonner, hommes et femmes se conforment à un code qui dicte la manière de s’habiller et de se comporter: l’étiquette.
Chapeau et étiquette font penser à une chanson de Dany Aubé (1966) où elle entonnait «C’est moi la rage de l’entourage / mon étiquette, c’est ma casquette».
Annie et Pierre Cantin
Annie et Pierre Cantin, eux, commencent à collectionner des objets de patrimoine à partir de 1960. En 2007, on en compte plus de 5 000, dont 1 800 seront intégrés à la collection nationale du Musée de la civilisation, notamment des vêtements et accessoires.
Bibis, cloches et escarpins est une incursion dans un passé pas si lointain, qui permet de constater comment les codes vestimentaires et les manières de consommer la mode ont évolué avec l’avènement de la modernité.