N’est-il pas quelque peu audacieux de réunir dans un même article et sous un seul titre ces deux représentants du domaine artistique que tout sépare matériellement.
Michel-Ange est un Italien dont le nom est bien connu partout, même s’il vivait il y a plusieurs siècles (1475-1564), Fritz Kahn est un Allemand, bien peu connu en vérité, qui a vécu il n’y a guère (1888-1968) et dont l’art n’était pas sa principale occupation.
Et pourtant, un point commun de grande signification permet de rapprocher ces deux personnages au-delà de leurs différences: le génie. Et les éditions d’art Taschen qui publient dans leur collection Bibliotheca Universalis un superbe ouvrage consacré à chacun d’eux, parlent de l’un comme «du génie de la Renaissance» et de l’autre conne «d’un touche-à-tout de génie».
Michel-Ange
Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni, dit en français Michel-Ange, est né dans la Toscane italienne le 6 mars 1475 pour devenir ce génie de la Renaissance, prodigieusement doué. «Ses nombreuses prouesses en peinture, sculpture, architecture, poésie et mécanique unissent corps, esprit et inspiration divine dans des chefs-d’œuvre visionnaires qui ont bouleversé à jamais l’histoire de l’art», soulignent les éditions Taschen.
Ses contemporains le surnommaient «l Divino». Mais comment se faire une idée concrète de toutes les réalisations de cet artiste, tant sont variés les domaines auxquels son nm est resté attaché? Faut-il parler de son imposante statue David qui se trouve à Florence, de la Pietà Rondanini, la dernière sculpture de Michel-Ange, de la scène expressive du Jugement dernier de la chapelle Sixtine, de ses tableaux ou de ses conceptions architecturales? De quoi se perdre, de quoi s’y perdre, ses œuvres sont si nombreuses et si riches que l’on ne sait par où commencer.