Sorti en France fin 2008, L’instinct de mort, film retraçant la vie du plus célèbre criminel français, Jacques Mesrine, est enfin sur les écrans canadiens à partir du 13 août. Inspiré de son autobiographie écrite durant un séjour en prison au milieu des années 1970 et parue en 1977, la première partie de ce film en deux volets est tournée principalement en France et au Canada.
Le film réalisé par Jean-François Richet avec Vincent Cassel dans le rôle de Jacques Mesrine commence par la fin… que tout le monde connaît: sa mort le 2 novembre 1979 au volant de sa BMW, Porte de Clignancourt à Paris, dans une embuscade tendue par la police qui l’a abattu de 18 balles.
Sa mort, entourée d’une polémique due au fait que la police aurait tiré sans sommation, en a probablement soulagé plus d’un.
En effet, Jacques Mesrine, arrêté plusieurs fois, n’a jamais mis bien longtemps avant de s’échapper de prison, entre autres de celle de Saint-Vincent-de-Paul au Québec où il a séjourné après avoir fui la France où aussi bien la police que le milieu criminel voulaient sa peau.
L’épopée de ce fils de famille aisée, qui s’est enfoncé petit à petit dans le crime à partir de son retour de la guerre d’Algérie où il s’était engagé comme parachutiste-commando, est particulièrement captivante grâce en partie à Vincent Cassel.