L’écrivaine franco-torontoise Marguerite Andersen, âgée de 92 ans, fait partie des 100 nouveaux membres de l’Ordre du Canada annoncés par le gouverneur général David Johnston le 30 décembre.
Marguerite Andersen est surtout reconnue comme prof de littérature à l’université (Montréal, Halifax, Guelph), mais aussi pour son oeuvre littéraire maintes fois primée: huit romans, quatre nouvelles, quatre essais, trois récits poétiques, deux pièces de théâtre et des participations à diverses revues, notamment comme rédactrice en chef de la revue de création Virages, fermée en 2016.
Tout récemment, en décembre, elle était honorée par le Salon du livre de Toronto. «J’espère que ce n’est pas un prix d’adieu, car j’ai l’intention de continuer à écrire», a-t-elle dit à cette occasion.
Née en Allemagne, elle s’est établie au Canada en 1958, avec ses trois jeunes enfants, après des séjours en Angleterre, Éthiopie, Tunisie et États-Unis.
C’est en regardant son père écrire – après avoir été renvoyé de son poste par le régime nazi – qu’elle a rêvé elle aussi d’une vie d’écrivaine, a-t-elle raconté à Radio-Canada. Son inspiration lui vient surtout de ce qu’elle a vécu, observé et ressenti. «Par exemple, ces temps-ci, je pense beaucoup à l’âge…»