Marc Cormier souhaite préserver le patrimoine historique de Toronto
Élections municipales du 22 octobre

Photo de campagne de Marc Cormier (Photo : Hani JAJEH).
Une circonscription immense
Candidat dans une circonscription immense, qui s’étend de Chinatown à Rosedale, Marc Cormier sait à quel point il sera difficile de se démarquer. En effet, six autres prétendants seront présents à ses côtés sur le bulletin de vote, le 22 octobre, dont Mike Layton, le candidat sortant.

Le conseiller municipal élu deviendra l’interlocuteur privilégié de 110 000 personnes, du jamais vu.
En tant que nouveau venu sur la scène municipale, Marc Cormier, aura nécessairement plus de difficultés à convaincre qu’un candidat sortant, travaillant à temps plein à sa réélection.
Les idées avant tout
Bien qu’il ne soit pas le grand favori, Marc Cormier souhaite mettre en avant ses idées. «J’aimerais que mes idées survivent à ma candidature», nous explique-t-il.
D’ailleurs, il a été remercié par Mike Layton lors d’un débat la semaine dernière. Le candidat sortant apprécie en effet sa volonté de faire campagne sur le fond, en proposant des idées intéressantes.
Kensington Market au patrimoine de l’humanité
Inscrire le quartier de Kensington Market au patrimoine de l’humanité figure parmi les idées phares de Marc Cormier. «C’est un exemple parfait d’immigration et d’occupation d’un quartier par plusieurs générations successives. Ce quartier est une merveille», affirme-t-il. Un projet que Mike Layton, le candidat sortant, soutient également.

Dans une perspective plus large, le candidat franco-canadien souhaiterait préserver le patrimoine historique et culturel de Toronto. «J’ai remarqué par le passé qu’il n’y avait pas le même respect qu’ailleurs à l’égard de ce patrimoine», ajoute-t-il.
Autres préoccupations
Le candidat Cormier a également axé sa campagne sur les pollutions sonores, les problèmes de logements ou encore la question du transport.
Pour faire face à la spéculation internationale qui touche le marché immobilier torontois et pénalise les habitants de ville, Marc Cormier a une solution radicale. «Je souhaiterais que l’on taxe ces biens immobiliers achetés de l’étranger, et qui restent vides toute l’année».
Enfin, il milite pour la création d’une nouvelle ligne de métro qui viendrait désengorger le flux actuel.
Pourquoi lui?
«Je vis ici, c’est mon quotidien. Je suis très attaché à Toronto, je connais la ville et tout ses quartiers par cœur. En plus, j’apporte un regard extérieur sur la ville car je n’y suis pas né», argumente celui qui ne se présente pas comme un candidat francophone.
Également conseiller consulaire (élu par les Français de Toronto pour les représenter auprès du consul), Marc Cormier tient à ce que ses deux fonctions soient clairement dissociées.