Au cœur du silence de la nuit, vous sursautez aux appels alarmants de fiston. Il rêvait qu’il était poursuivi par un chien. C’est la quatrième fois cette semaine et vous commencez à trouver ces cauchemars inquiétants.
Les études sur le sommeil indiquent toutefois que les rêves et les cauchemars sont bénéfiques pour l’être humain. Empêcher un dormeur de rêver lui serait néfaste pour sa santé.
Physiologie du rêve
Le sommeil occupe le tiers de notre vie. Nous rêvons environ quatre heures par nuit à raison de trois à cinq cycles de sommeil de 90 à 120 minutes chacun.
C’est à la fin des années cinquante que le neurophysiologiste Michel Jouvet découvre les activités électriques du cerveau liées aux cinq différentes phases du sommeil.
Les premières phases du sommeil émettent des ondes lentes alpha, thêta et delta. Il s’agit de l’état de somnolence, du sommeil léger et du sommeil profond. C’est au second stade du sommeil profond qu’est produite l’hormone de croissance, d’où l’importance du sommeil chez l’enfant. C’est toutefois aussi à ce stade que peuvent parfois se produire les terreurs nocturnes ou le somnambulisme.