Dans bien des familles, lorsque l’on parle des ancêtres, on mentionne deux ou trois générations connues, avec les parents, les grands-parents, les arrières-grands-parents et rarement les arrières-arrières-grands-parents. Certaines personnes s’efforcent de remonter plus loin, mais on en arrive toujours à un point final. Impossible de remonter plus loin dans le temps.
Et pourtant, nous savons tous qu’au-delà de cette limite chronologique, il y a d’autres êtres humains, et que la généalogie la plus poussée s’inscrit comme une petite branche dans une histoire de l’humanité, bien difficile à connaître, tant semblent dispersés les renseignements qui pourraient nous permettre d’y voir plus clair.
Il était une fois
En cette fin de l’année Darwin, c’est l’occasion de le faire avec le livre de Richard Dawkins, Il était une fois nos ancêtres, Paris, Robert Laffont, 734 p.
L’auteur, un biologiste bien connu, professeur à l’université d’Oxford, s’est transformé en historien pour tracer une histoire de la vie sur Terre, en remontant à partir de l’être humain, aussi loin qu’il est possible d’aller dans la découverte des êtres vivants qui existent ou ont existé et expliquent l’histoire de la vie.
«Racontée par Richard Dawkins, la grande histoire de la vie sur la planète Terre se mue en une bouleversante épopée. Une remontée dans le temps qui nous permet d’abord d’aller à la rencontre de nos ancêtres, Homo sapiens, habilis ou ergaster, puis de grimper jusqu’au sommet de notre arbre généalogique, grâce aux connaissances les plus pointues en matière de fossiles et de génétique», écrit l’éditeur.