Dans un projet de loi omnibus associé aux Perspectives économiques d’automne présentées ce mardi 14 novembre par le ministre des Finances Charles Sousa, le gouvernement libéral de l’Ontario donne suite au récent rapport de Dyane Adam sur la création d’une université franco-ontarienne, ainsi qu’aux pressions communautaires pour une politique de bilinguisme officiel irréversible à la Ville d’Ottawa.
La ministre des Affaires francophones, Marie-France Lalonde, a confirmé à L’Express que c’est encore Dyane Adam, comme on s’y attendait, qui dirigera le comité de mise en oeuvre ou de démarrage de la nouvelle institution.
L’ex-commissaire aux langues officielles du Canada et ex-principale du Collège Glendon de l’Université York planche là-dessus depuis au moins un an. Les détails de sa nouvelle mission – si elle l’accepte – seraient explicités dans quelques jours.
Déjà 20 millions $
Pour l’instant, en annexe de ce Projet de loi 177, «Loi de 2017 pour un Ontario plus fort et plus juste» aux allures de programme électoral, qui traite surtout d’équilibre budgétaire, de soins de longue durée, de salaire minimum et de contrôle des loyers, on prévoit la mise sur pied du conseil des gouverneurs d’une «Université de l’Ontario français».
L’institution «proposera une gamme de grades universitaires et de programmes d’études en français, et conduira ses affaires en français», précise-t-on.